Pourquoi choisir la micro-entreprise ?
La micro-entreprise est aujourd’hui la forme juridique préférée des freelances, auto-entrepreneurs et créateurs d’activité en France.
Elle séduit par :
sa simplicité d’immatriculation,
ses obligations comptables limitées,
son régime fiscal et social allégé.
En 2025, plus d’1 million de Français exercent sous ce statut. Mais attention : derrière la simplicité apparente se cachent des règles strictes à respecter.
Les conditions d’accès en 2025
Pour devenir micro-entrepreneur, il faut :
Être majeur ou mineur émancipé ;
Exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale non exclue du régime ;
Respecter les plafonds de chiffre d’affaires :
188 700 € (ventes de marchandises),
77 700 € (prestations de services).
Certaines activités réglementées (notaires, médecins, experts-comptables, etc.) sont exclues du régime.
Les obligations à ne pas négliger
Même si la micro-entreprise est légère en formalités, elle impose :
Déclaration mensuelle ou trimestrielle de chiffre d’affaires à l’URSSAF ;
Facturation conforme (mentions obligatoires + pénalités de retard) ;
Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) à partir de la 2ᵉ année ;
Tenue d’un livre de recettes et, si ventes, d’un registre des achats.
Fiscalité et charges sociales
Cotisations sociales proportionnelles au CA (12,3 % à 21,2 % selon activité).
Impôt sur le revenu : au barème progressif ou au versement libératoire (optionnel).
TVA : franchise en base jusqu’aux seuils, au-delà → assujettissement.
Astuce : selon ta situation, le versement libératoire peut être avantageux… ou pas. Une analyse personnalisée est souvent nécessaire.
Les erreurs fréquentes
Ne pas déclarer son CA à temps → pénalités URSSAF.
Oublier de facturer correctement → factures rejetées par les clients.
Dépasser les plafonds sans anticiper → bascule forcée en régime réel.
Penser que “micro-entreprise = pas de responsabilité” → ton patrimoine personnel peut être exposé.
Quand changer de statut ?
La micro-entreprise est idéale pour débuter, mais elle montre vite ses limites :
Si ton CA dépasse les plafonds.
Si tu veux déduire tes charges réelles.
Si tu veux protéger ton patrimoine ou t’associer.
Dans ce cas, il peut être stratégique de passer en EURL ou en SASU.
Conclusion : simplicité, oui… mais sécurisée !
La micro-entreprise est une porte d’entrée simple vers l’entrepreneuriat, mais elle demande rigueur et anticipation.
Chez Legal Advice Company (LAC), nous accompagnons les créateurs pour éviter les pièges juridiques et fiscaux.